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Je me saoul,

Pour toi, Pour ta belle gueule,

Cest tellement romantique,

Pour moi, d'être alcolique,

Et d'être seule.

Tu te fous de Moi,

Et je ne t'aime,

Que plus.

Tu me dedaigne,

Tu me saigne,

Mon coeur, Ma teigne.

Esquive,

Ma dérive.

Putain, du haut de tes années,

Ton sublime dedain m'a surplombé,

Tu aurais pu me regarder,

Pour m'achever.

Est-ce si dur, de ne pas fuir, de t'arreter,

D'être sûr, d'affronter ?

Moi je me suis imaginée,

Et tu le sais bien,

Que j'ai trebuché,

Je te fais peur, Je me fais peur,

De tant d'amours, Autant d'erreurs.

Je m'accroche à une ombre,

Qui préfère reculer,

Le temps nous est compté,

Avant la Tombe,

L'eternité.

Mes excuses Monarque altier,

Mais mon coeur c'est arreté,

Sur votre cruauté.

Moi j'aime à l'excessif,

Je t'aime,

Comme un scalpel,

A vif.